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Depuis2015, l’association MĂ©dicys, regroupant 250 huissiers de justice mĂ©diateurs, sur une plate-forme offre plusieurs types de mĂ©diations pour traiter les litiges entre deux parties. La plate-forme a Ă©tĂ© créée Ă  l’initiative de 43offres d'emploi pour Huissier de justice | PĂŽle emploi Espace personnel Ma recherche d'offres Accueil PĂŽle emploi Emploi Droit et justice Huissier de justice Rechercher Date de crĂ©ation Contrat Plus de filtres Inclure les offres de nos partenaires CrĂ©ez une alerte courriel ! miseĂ  disposition de tous les documents concernant l’immeuble : fiche synthĂ©tique, contrats d’entretien et de maintenance, procĂšs-verbaux d'assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales, diagnostics techniques, etc. ; proposition du budget prĂ©visionnel. Pourquoi choisir un commissaire de justice comme syndic de la copropriĂ©tĂ© Des sujets 100% huissiers de justice, 100% futurs commissaires de justice», a lancĂ© Patrick Sannino, lui-mĂȘme ancien prĂ©sident de la Chambre nationale des huissiers de justice. Huissiers futurs commissaires de justice . Le prĂ©sident de la CNCJ a prĂ©sentĂ© un Ă©tat des lieux des diffĂ©rents chantiers lancĂ©s par l’institution depuis l LaChambre nationale des commissaires de justice (section huissiers de justice) vient d'annoncer le lancement d'un nouveau service au sein de Legalpreuve. Une nouvelle offre de constat d'huissier rĂ©alisĂ© par le biais d'un drone. GrĂące Ă  des vues photographiques ou vidĂ©o en haute dĂ©finition et des mesures thermiques, de distance ou de S Inscrire Sur Un Site De Rencontre Gratuit. Le Canard EnchainĂ© du 24 fĂ©vrier 2021 a rĂ©vĂ©lĂ© un vĂ©ritable scandale Ă  propos de MĂ©dicys, une association » destinĂ©e Ă  faciliter la mĂ©diation qui s’est vue RETIRER son agrĂ©ment donc ne passez plus par eux. Ikea, Samsung, Bricorama, But, 3 Suisses, Engie et autres sont toutes des sociĂ©tĂ©s qui se targuent de passer par MĂ©dicys pour les mĂ©diations Ă  la consommation ». MĂ©dicys est une officine fondĂ©e par la Chambre Nationale des Huissiers de justice. Depuis 2016, les mĂ©diateurs de la consommation » peuvent sans frais tenter de rĂ©soudre les litiges entre un marchand et un client, avec un rĂšglement Ă  l’amiable permettant d’éviter le Tribunal. Le fonctionnement des mĂ©diateurs est contrĂŽlĂ©, en thĂ©orie, par la CECMC, la commission d’évaluation et de contrĂŽle de la mĂ©diation de la consommation, qui dĂ©pend du ministĂšre de l’économie. De nombreux consommateurs ont portĂ© plainte contre MĂ©dicys qui par exemple en 2020 n’a considĂ©rĂ© qu’un dixiĂšme des saisines qui lui ont Ă©tĂ© adressĂ©es avec surtout AUCUNE proposition de rĂ©solution quand il y a un problĂšme. L’Etat a donc contrĂŽlĂ© MĂ©dicys et a dĂ©couvert que des organismes comme la Mutuelle GĂ©nĂ©rale de l’Education et la FĂ©dĂ©ration Française du BĂątiment Ă©taient clientes de MĂ©dicys sans que les autoritĂ©s soient au courant et surtout que des gens prĂ©sentĂ©s comme mĂ©diateurs n’avaient aucun agrĂ©ment pour cela. Encore plus, sur les 86 conciliateurs mis en avant par Medicys, seulement 47 avaient reçu la formation juridique sur la mĂ©diation, formation pourtant facile puisqu’en ligne et gĂ©rĂ©e par un organisme gĂ©rĂ© aussi par les huissiers bonjour les liens incestueux ».. Par ailleurs, la main d’oeuvre de MĂ©dicys est financĂ©e aussi par la chambre des huissiers de justice. Les huissiers se sont donc faits expulser - de la mĂ©diation par l’Etat qui pur une fois a mis son nez dans les magouilles de cette profession. Ceci dit, pour l’instant, les personnes engagĂ©es dans une mĂ©diation par MĂ©dicys n’ont pas reçu d’alternative de l’Etat donc elles doivent surtout laisser courir la fausse mĂ©diation » de MĂ©dicys et trouver un vrai mĂ©diateur agréé. Extrait du site , Ă  propos de MĂ©dicys Annuaire des Huissiers de Justice Recherche avancĂ©e La loi Croissance » du 6 aoĂ»t 2015 a fait naĂźtre une nouvelle profession, les commissaires de justice, avec le rapprochement des commissaires-priseurs judiciaires et des huissiers de justice. Un commissaire-priseur qui signifie des actes ou procĂšde Ă  des saisies ? Un huissier de justice qui rĂ©alise des ventes aux enchĂšres ? Il est vrai qu’il y a de quoi ĂȘtre un peu perplexe
 Et pourtant, c’est la rĂ©alitĂ© de demain ! À mi-parcours entre l’adoption de la rĂ©forme et la disparition effective des anciennes appellations en 2026, la RĂ©daction du Village de la Justice a souhaitĂ© en savoir un peu plus. Nous nous sommes tournĂ©s vers les praticiens en charge de la formation des commissaires de justice Christine ValĂšs, huissier de justice AssociĂ©e et Philippe Lannon, commissaire-priseur judiciaire AssociĂ©, SecrĂ©taires de leurs sections professionnelles respectives et membres du bureau national de la Chambre nationale des commissaires de justice. Village de la Justice La loi Croissance a prĂ©vu le rapprochement des professions en 2015. La Chambre nationale des commissaires de justice a Ă©tĂ© créée en 2019. La nouvelle profession va naĂźtre concrĂštement l’annĂ©e prochaine en 2022 et les anciens » mĂ©tiers n’existeront plus en 2026. Les choses se mettent doucement en place. En 2021, oĂč en sommes-nous ? Philippe Lannon La loi pour la Croissance et l’ActivitĂ© » voulue par le PrĂ©sident Macron part de la volontĂ© d’ouvrir, de rĂ©unir, ou d’harmoniser entre autres les professions du droit, avec la crĂ©ation de grandes » professions jusque-lĂ  assez isolĂ©es chacune dans leurs pĂ©rimĂštres. 2018 fut pour nous l’annĂ©e d’élection des ReprĂ©sentants de la future profession qui devaient intĂ©grer, au 1er janvier 2019, deux sections diffĂ©renciĂ©es, une pour chaque mĂ©tier, dans leurs compĂ©tences respectives. Il faut avoir Ă  l’esprit qu’à la mise en place du rapprochement envisagĂ©, nous Ă©tions environ 400 commissaires-priseurs judiciaires, pour 3 200 huissiers de justice. Ce diffĂ©rentiel de nombres a ainsi conduit les pouvoirs publics Ă  prĂ©voir une nĂ©cessaire pĂ©riode d’adaptation des deux mĂ©tiers pour les rapprocher Ă  Ă©chĂ©ance finale de 2026. Il a nĂ©anmoins fallu rapidement mettre en place deux types de formations d’une part, la formation passerelle » dĂ©diĂ©e aux professionnels en titre, pour qu’ils puissent accĂ©der Ă  la qualification de commissaire de justice et d’autre part, dans le mĂȘme temps, de prĂ©parer la formation initiale au sein du nouvel Institut National des Commissaires de Justice, destinĂ© Ă  la gĂ©nĂ©ration qui va embrasser le mĂ©tier dans son nouveau pĂ©rimĂštre. Pour rĂ©sumer, l’accompagnement des anciens » c’est la formation Passerelle, pour les plus jeunes la mise en place de l’Institut avec la formation initiale. C’est tout le chantier, ou plutĂŽt le challenge en cours qui prend forme. Et il est vrai qu’avec Christine ValĂšs, nous avons travaillĂ© d’arrache-pied depuis prĂšs de deux ans et demi maintenant, sur ces deux aspects essentiels. Le confinement ne nous a Ă©videmment pas aidĂ© en cette annĂ©e 2020 passĂ©e, mais nous y arrivons pas Ă  pas et sommes presque dans les temps ! ». Il n’est toutefois pas certain que le rapprochement des professions soit aujourd’hui bien compris, au regard des activitĂ©s habituelles de chacun
 Quel est le nouveau pĂ©rimĂštre d’activitĂ© des commissaires de justice ? Comment l’évolution est-elle perçue ? Philippe Lannon C’est vrai que l’on entend souvent mais qu’est-ce que c’est que cette rĂ©forme ? Comment peut-on rassembler ce qui est aussi diffĂ©rent ? ». Merci Ă  vous de reprendre cette idĂ©e qui nous a en effet, pour beaucoup, semblĂ© paradoxale, car il n’était pas question d’une fusion, mais d’un rapprochement progressif des deux professions ! C’est avant tout un Ă©largissement des compĂ©tences et des attributions commissaires-priseurs judiciaires, comme huissiers de justice, vont pouvoir Ă©largir leurs champs d’activitĂ©s initiales. Peut-ĂȘtre plus du cĂŽtĂ© des commissaires-priseurs d’ailleurs. Il est vrai que jamais, lorsque j’ai Ă©tĂ© nommĂ© voici 35 ans, je n’aurais imaginĂ© qu’il y aurait de si profonds bouleversements au cours de ma carriĂšre, et nous en avons pourtant dĂ©jĂ  connus plusieurs, dont l’importante rĂ©forme de 2000 consacrant la sĂ©paration des activitĂ©s judiciaires et volontaires ! Nous y avons alors fait face ! Cela ne doit ainsi pas nous tĂ©taniser, bien que la barre d’adaptation soit haut placĂ©e. Nous Ă©tions un mĂ©tier du droit atypique, et enviĂ©, peut-ĂȘtre parce que le moins juridique mais aussi l’un des plus diversifiĂ©s, Ă  cheval entre l’expertise/le chiffrage et le droit. Mais Ă  la rĂ©flexion, s’il n’y a rien de profondĂ©ment incompatible techniquement dans le fait qu’un ancien commissaire-priseur puisse aussi signifier des actes, ou rĂ©diger un constat, le grand Ă©cart entre ces missions peut ĂȘtre source d’incomprĂ©hension pour le public, qui attend un degrĂ© d’expertise dans d’autres attributions, comme le chiffrage ou les prisĂ©es. Il faudra ainsi veiller Ă  ce que ce trĂšs large spectre des futures attributions soit toujours traitĂ© avec grande compĂ©tence par les futurs professionnels. Il y a d’ailleurs quelques actes qui ne sont pas trĂšs Ă©loignĂ©s de ceux des huissiers de justice, les constats par exemple, qui prĂ©sentent un rĂ©el cousinage avec certaines de nos activitĂ©s, d’inventaires notamment. Et, en soi, nous devrions bien sĂ»r ĂȘtre progressivement capables de rentrer dans des dossiers complexes d’exĂ©cution, grĂące Ă  la formation, mĂȘme si nous n’avons pas l’habitude de ces traitements. Le questionnement vĂ©ritable est plutĂŽt celui de l’appĂ©tence Ă  ces nouvelles compĂ©tences. » Le questionnement vĂ©ritable est plutĂŽt celui de l’appĂ©tence Ă  ces nouvelles compĂ©tences qui n’étaient pas vraiment les nĂŽtres ! Nous devons ainsi veiller Ă  bien accompagner l’adaptation des anciens professionnels, y compris en menant une rĂ©flexion aboutie sur les meilleurs dĂ©lais d’atterrissage. Pour nous, en exercice actuellement, cela ne va pas vraiment de soi, mais ça le sera certainement pour les futurs diplĂŽmĂ©s. Comme nous le disons avec Christine, c’est l’intelligence des femmes et des hommes qui incarnent ces anciens mĂ©tiers et accepteront ou non ce futur mĂ©tier, qui en fera la rĂ©ussite ou l’échec. Il est certain, et je me rĂ©pĂšte, que ce sont les jeunes qui feront ce mĂ©tier, qui le dessineront ; le lustre donnĂ© Ă  la nouvelle profession dĂ©coulera de la conviction des jeunes diplĂŽmĂ©s. Pour les plus anciens, dont je fais partie, il faut bien admettre qu’aprĂšs des dĂ©cennies de mĂ©tier, on ne nous transformera pas d’un coup de baguette magique en opĂ©rateurs complets du nouveau mĂ©tier ! Cela nous prendra plus de temps que pour les jeunes titulaires en exercice plus adaptables, car portant moins le poids des habitudes. Et il y aura bien sĂ»r certains irrĂ©ductibles », ceux qui ne voudront pas changer de mĂ©tier avant 2026 et qui resteront en titre jusqu’à la date butoir, avec leurs anciennes attributions. » Christine ValĂšs Du cĂŽtĂ© des huissiers de justice, les choses ont Ă©tĂ© un peu diffĂ©rentes, puisque nous avions dĂ©jĂ  la possibilitĂ© de faire des ventes volontaires et des ventes judiciaires au sein de nos Ă©tudes. Et il est vrai qu’au dĂ©but, la profession s’est beaucoup interrogĂ©e sur la rĂ©forme car nous n’avions pas toujours l’impression de gagner de la matiĂšre. Mais aujourd’hui, je pense que la logique d’impulsion de la crĂ©ation d’une nouvelle identitĂ© a Ă©tĂ© majoritairement bien intĂ©grĂ©e. La logique d’impulsion de la crĂ©ation d’une nouvelle identitĂ© a Ă©tĂ© majoritairement bien intĂ©grĂ©e. » La profession a compris qu’elle avait besoin de se rĂ©inventer et que le nouveau mĂ©tier de commissaire de justice allait lui apporter un souffle nouveau et la renforcer. Notre profession avait besoin de la nouvelle image que peut apporter la profession de commissaire de justice. Pour les huissiers de justice et les commissaires-priseurs judiciaires, il s’agit de faire de cette Ă©volution une rĂ©elle opportunitĂ© et de mettre en place les leviers qui permettront Ă  notre nouveau mĂ©tier commun d’ĂȘtre portĂ© par une vĂ©ritable dynamique. Les activitĂ©s accessoires de mĂ©diation, d’assurance, d’administration d’immeuble et de syndic que nous pratiquons seront bien Ă©videmment conservĂ©es dans le cadre de la nouvelle profession. Elles complĂ©teront nos activitĂ©s monopolistiques ou concurrentielles parmi lesquelles figurent celles, trĂšs importantes, des ventes judiciaires. Pour ceux qui le souhaitent, les ventes volontaires pourront ĂȘtre exercĂ©es avec la qualitĂ© d’opĂ©rateur de ventes volontaires dans une structure commerciale. » Du cĂŽtĂ© de la formation continue, comment cela se passe t-il pour les professionnels dĂ©jĂ  en exercice ? Avez-vous construit un rĂ©fĂ©rentiel de formation pour l’alignement des compĂ©tences ? On imagine des modules pour les matiĂšres qui ne sont pas nativement dans la formation professionnelle de chacun, par exemple en procĂ©dure civile et voies d’exĂ©cution pour les commissaires-priseurs judiciaires ? Christine ValĂšs En 2026 tous les huissiers de justice et les commissaires-priseurs judiciaires devront avoir la qualification de commissaires de justice afin qu’ils conservent leur capacitĂ© d’exercer. Le sujet de la formation a, comme vous l’avez compris, une place dĂ©terminante dans la mise en Ɠuvre de cette pĂ©riode transitoire jusqu’à cette date. Nous avons construit une formation dite passerelle » pour permettre tant aux huissiers de justice qu’aux commissaires-priseurs judiciaires de se former sur le mĂ©tier de l’autre. Le confinement n’a pas simplifiĂ© les choses c’est vrai, mais il nous a aussi permis d’organiser des formations en ligne et de nous renforcer dans ce domaine. Au terme de cette annĂ©e, si la crise sanitaire nous laisse un peu de rĂ©pit pour organiser des formations en prĂ©sentiel durant l’étĂ©, nous allons rapidement terminer car aujourd’hui 1 119 huissiers de juste et 234 commissaires-priseurs disposent dĂ©jĂ  de la qualification de commissaires de justice. D’ici 2026, je pense que tous les huissiers de justice, commissaires-priseurs en exercice, mais aussi les salariĂ©s ou titulaires de l’examen pro non exerçant Ă  ce jour seront commissaires de justice. Nous avons bĂąti un parcours symĂ©trique de formation. Du cĂŽtĂ© des huissiers de justice, nous avons appris Ă  connaĂźtre le monde de l’art, l’histoire de l’art, toutes les techniques approfondies de vente judiciaire, les inventaires, les procĂ©dures collectives, etc. Nous avons approfondi des matiĂšres telles que les procĂ©dures et tutelles. Les commissaires-priseurs ont, de leur cĂŽtĂ©, approfondi la procĂ©dure civile, les voies d’exĂ©cution, la matiĂšre du constat et, bien Ă©videmment, les significations. Nous proposons un parcours de formation continue de 80 heures pour les commissaires-priseurs judiciaires et de 60 heures pour les huissiers de justice, car les commissaires-priseurs judiciaires doivent aussi se former sur nos activitĂ©s accessoires mĂ©diation, administration de bien
 qu’ils ne pratiquaient pas jusqu’à prĂ©sent. » Vous nous le disiez tout Ă  l’heure, tout n’est pas complĂštement nouveau dans ce rapprochement, notamment pour les huissiers de justice, qui ont dĂ©jĂ  la possibilitĂ© de rĂ©aliser des ventes. Pourriez-vous nous en dire plus sur cet aspect du des mĂ©tierss ? Philippe Lannon Pour ne parler que des commissaires-priseurs, il faut se souvenir que nous exercions au dĂ©part avant 2000 sur un mĂ©tier du droit consacrĂ©, dans son ensemble, au chiffrage, Ă  la prisĂ©e, Ă  l’expertise et Ă  la vente publique aux enchĂšres de tous les biens meubles corporels puis, par Ă©volution naturelle, complĂ©tĂ©s des incorporels. Nous Ă©tions donc portĂ©s quasi exclusivement sur l’inventaire et la vente de biens confiĂ©s Ă  titre judiciaire ou Ă  titre libĂ©ral. Ce n’est qu’en 2000, que la Loi a imposĂ© de scinder ces deux types d’activitĂ©s, avec l’obligation de crĂ©er des SVV SociĂ©tĂ©s de Ventes Volontaires aux EnchĂšres Publiques, dĂ©nommĂ©es depuis OpĂ©rateurs de Ventes Volontaires OVV pour les ventes dites non judiciaires. La loi Croissance et ActivitĂ© » n’opĂšre en revanche notre rapprochement que pour ce qui concerne la partie judiciaire de l’activitĂ© menĂ©e par les commissaires-priseurs judiciaires. Mais cela n’impacte pas l’activitĂ© des OVV, qui continuent parallĂšlement et sĂ©parĂ©ment leur chemin. Le nouveau commissaire de justice, s’il veut Ă  l’avenir procĂ©der aux ventes dites volontaires ou libĂ©rales, par opposition aux ventes ordonnĂ©es par autoritĂ© de justice, ne pourra le faire qu’au travers d’un OVV, dont il sera crĂ©ateur ou porteur de parts, selon les rĂšgles en vigueur. Comme pour les autres professions du droit, il y aura aussi probablement des domaines de spĂ©cialitĂ©s qui seront choisis ou privilĂ©giĂ©s, des centres d’intĂ©rĂȘt dans lesquels ils pourront s’épanouir et dĂ©velopper un savoir et une expertise. Pour les commissaires de justice cela pourra porter sur telles ou telles attributions en interne, ou spĂ©cifiquement sur les OVV, en externe. Ce que nous voulons finalement avant tout, c’est la rĂ©ussite Ă©panouie des futurs diplĂŽmĂ©s. » Tout le monde n’aura cependant pas l’appĂ©tence identique pour tout faire, il faut savoir l’admettre, mais c’est une possibilitĂ© qui sera offerte. Ce que nous voulons finalement avant tout, c’est la rĂ©ussite Ă©panouie des futurs diplĂŽmĂ©s au sein de la nouvelle profession, qui de ce point de vue, bĂ©nĂ©ficieront d’une formation bien plus complĂšte que la nĂŽtre. » Christine ValĂšs Du cĂŽtĂ© des huissiers de justice, cette rĂ©forme va donner l’opportunitĂ© aux huissiers de justice de dĂ©velopper l’activitĂ© de vente. Pour les huissiers de justice installĂ©s depuis plusieurs annĂ©es, il faut impĂ©rativement favoriser les associations avec le commissaire-priseur afin que chacun puisse dĂ©couvrir, comprendre le mĂ©tier de l’autre tout en restant des spĂ©cialistes de leurs compĂ©tences respectives. Les premiĂšres promotions de commissaire de justice vont nous permettre de dĂ©couvrir des jeunes confrĂšres qui auront Ă©tĂ© formĂ©s aussi bien Ă  la signification, Ă  l’exĂ©cution, au constat, aux inventaires et aux ventes judiciaires. Ce qui devrait nous motiver Ă  exercer toutes les matiĂšres et devrait nous empĂȘcher Ă  ne rester que sur nos prĂ©requis respectifs. Les huissiers de justice notamment dans les grandes villes Ă©taient privĂ©s de l’exercice des ventes aux enchĂšres et pourront dĂ©sormais le pratiquer en bonne intelligence avec nos confrĂšres commissaires priseur mĂȘme s’ils ne souhaitent pas s’associer avec eux. C’est une vraie mutation, un changement de paradigme pas toujours Ă©vident Ă  mettre en mouvement mais nĂ©cessaires pour amĂ©liorer la qualitĂ© de ce nouveau mĂ©tier. N’oublions pas qu’il est particuliĂšrement attractif car il comporte en son sein de nombreux mĂ©tiers diffĂ©rents. Nous pouvons dresser des constants, effectuer du recouvrement amiable, exercer des activitĂ©s de mĂ©diation, d’assurance, d’administration de biens de syndic
 c’est comme si au cours d’une vie nous exercions autant d’activitĂ©s professionnelles nouvelles. Cela conduit naturellement notre rĂ©flexion vers la notion de spĂ©cialisation qu’avec Philippe Lannon nous allons travailler maintenant car il sera essentiel d’avoir des pĂŽles de compĂ©tences spĂ©cifiques pour conserver notre compĂ©titivitĂ© et notre positionnement qualitatif sur le marchĂ© des mĂ©tiers du droit. » Pour revenir Ă  la formation initiale justement, comment devient-on commissaire de justice aujourd’hui ? Comment accompagnez-vous les Ă©lĂšves dans leur insertion professionnelle ? Christine ValĂšs Le cursus dĂ©bute par un examen d’entrĂ©e de niveau Master 2 avec quelques exceptions d’accĂšs dĂ©rogatoire pendant une pĂ©riode transitoire. C’est un examen difficile Ă  mon sens parce qu’il fait appel Ă  des matiĂšres certes Ă©tudiĂ©es Ă  la facultĂ© que les candidats connaissent bien mais qui vont devoir ĂȘtre dĂ©couverte de façon transversale. Il faudra apprĂ©hender les interfĂ©rences par exemple entre le droit civil et le droit commercial ainsi que les consĂ©quences en droit fiscal par exemple. Les 55 Ă©lĂšves qui ont Ă©tĂ© reçus cette annĂ©e sont d’un excellent niveau. Il est vrai que la barre a Ă©tĂ© placĂ©e assez haut au niveau de l’entrĂ©e dans l’école. » Il est vrai que la barre a Ă©tĂ© placĂ©e assez haut au niveau de l’entrĂ©e dans l’école car il Ă©tait important de bien vĂ©rifier que les Ă©lĂšves disposaient de bases solides et qu’ils maĂźtrisaient les fondamentaux du droit. C’était essentiel car chaque fois que ces futurs commissaires de justice rencontreront une difficultĂ© dans leur pratique professionnelle, ils pourront la rĂ©soudre en s’appuyant sur une rĂ©flexion juridique. Ce sera ensuite Ă  l’INCJ de leur donner pendant deux ans la culture, les rĂ©flexes et la pratique de notre mĂ©tier. L’examen de sortie validera cet apprentissage proposĂ©. L’enseignement sera chronologique et il conviendra que les maĂźtres de stage tuteurs puissent vĂ©rifier les acquis de leurs stagiaires au fur et Ă  mesure des cours dispensĂ©s. J’ai conscience que cet enseignement professionnalisant demande de l’écoute, du travail, mais il doit permettre de faire en sorte que l’élĂšve soit demain un commissaire de justice parfaitement formĂ©. Dans le cadre de sa formation, il aura donc des initiatives Ă  prendre, rĂ©alisera des actes tutorĂ©s et rĂ©digera rapidement des constats seul. C’est Ă  mon sens la seule façon pour que, dĂšs l’obtention de cet examen, il puisse s’installer en toute sĂ©rĂ©nitĂ© et sans risque pour la profession car n’oublions pas que les confrĂšres sont solidaires dans le risque assuranciel. La formation n’oubliera pas les matiĂšres sur lesquelles ma gĂ©nĂ©ration a moins reçu d’enseignements tels que les techniques de gestion de l’entreprise, la psychologie ou la dĂ©ontologie adaptĂ©es Ă  chacune des matiĂšres exercĂ©es. Je suis trĂšs heureuse d’assister au lancement de cette formation oĂč les jeunes pourront s’épanouir dans un mĂ©tier dotĂ© d’une nouvelle identitĂ©. N’oublions pas ceux qui passent encore les examens d’huissier de Justice et de commissaire-priseur judiciaire pour quelques sessions encore. Nous les accompagnerons avec Ă©nergie pour leur permettre de complĂ©ter leurs enseignements afin qu’ils deviennent aussi des commissaires de justice d’exception ! ». Le lancement officiel de l’Institut national de formation des commissaires de justice INCJ, a eu lieu le 17 mars 2021 INCI Virtual Vision intĂ©gration pour les candidats reçus Ă  l’examen d’entrĂ©e, portes-ouvertes pour tous les Ă©tudiants intĂ©ressĂ©s par la carriĂšre de commissaire de justice, moment de recrutement pour trouver un stage ou un emploi dans une Ă©tude et informations sur la formation continue pour les salariĂ©s des Ă©tudes. Le tout, dans un monde 100 % virtuel et sous avatar
 Les interventions de la sĂ©ance d’ouverture sont Ă  retrouver ici Youtube Chambre nationale des huissiers de justice – dĂ©partement formation des stagiaires Chambre nationale des huissiers de justice – dĂ©partement formation des stagiaires CNHJ Paris 9e 75009 CoordonnĂ©es TĂ©lĂ©phone 01 49 70 12 85 Fax 01 49 70 15 96 Adresse email dfs Site internet Plan d'accĂšs La Chambre nationale des huissiers de justice de RĂ©publique tchĂšque a cĂ©lĂ©brĂ© le 20e anniversaire de sa crĂ©ation le 12 avril 2022 Ă  Prague. L’UIHJ Ă©tait reprĂ©sentĂ©e pour cette cĂ©lĂ©bration par Jos Uitdehaag, 1er vice-prĂ©sident, et par Mathieu Chardon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Au cours de la soirĂ©e, le prĂ©sident de la Chambre nationale des huissiers de justice de RĂ©publique tchĂšque, Jan Mlynarčík, a rendu un vibrant hommage Ă  Vladimir PlĂĄĆĄil, disparu en novembre 2020 dans l’exercice de son mandat de prĂ©sident de la Chambre. Les participants ont notamment eu le privilĂšge d’assister Ă  un spectacle Ă©poustouflant donnĂ© par une troupe de danseurs acrobates. L’UIHJ adresse ses plus vives fĂ©licitations Ă  la Chambre nationale des huissiers de justice de RĂ©publique tchĂšque.

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